La solitude de ma Really Wild Life : mon corps, mon temple, mon ami
Mon corps est mon ami parce qu’il va m’accompagner et me soutenir jusqu’à la tombe. Si je ne l’aime pas et ne le respecte pas, il m’empêchera d’avancer, c’est tout. Dis comme ça, ça semble évident, mais sérieusement, toi aussi, des fois, tu as un peu honte de ce que tu lui fais subir, non ?
Aimer son corps, c’est le nourrir, à l’intérieur comme à l’extérieur. Ce qui suit ne concerne que moi bien entendu.
* À l’intérieur, de deux manières :
-> en lui donnant à boire déjà
-> et en lui donnant à manger, mais principalement de la nourriture. Il faut donc commencer par regarder autour de nous et à savoir ce qui est de la nourriture ou pas. Bien sûr, il faut savoir se faire plaisir aussi, mais en étant conscient du poison que l’on ingère (actuellement, je parle des glaces Magnum par exemple – oui je considère que la bière c’est de la nourriture, tu vois, c’est comme pour tout, la géométrie est variable et personnelle)
J’ai abordé le sujet plusieurs fois, étant sujette à la rétention d’eau et aux calculs, j’essaie de mettre en place une alimentation alcaline, même si j’y fais des entorses, bien entendu …
* À l’extérieur de deux manières aussi :
-> en l’enduisant de beurre de karité (il suffit d’en mettre une cuillère à café dans une coupelle et la poser sur un fond d’eau chaude le temps de la douche pour le faire fondre) et de crème solaire (je déteste, mais c’est mon dermato qui insiste, c’est la seule chose valable contre le vieillissement de la peau, dans mon cas l’apparition de tâches de vieillesse, oui déjà, avant les cheveux blancs …)
-> et en l’exposant à des ondes positives, dans mon cas j’ai choisi la musique, la chanter, l’écouter. Les basses de ma nouvelle voiture sont extraordinaires, écouter cette chanson un peu trop fort, ça vaut n’importe quel … ouais … je sais il y a des mères de famille qui lisent (ne pas oublier de serrer le périnée, ok). Etant fan de basse (et parfois surtout du bassiste, je le reconnais) je finis par finalement profiter des trajets en voiture, que je déteste en temps normal.
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En dehors de ça, arrêter de le faire chier, mon corps …
Avec des fringues qui ne sont pas faites pour lui
Avec des chaussures qui l’écorchent
Avec du shampoing industriel (j’assume avoir du crin à la place des cheveux en plastique de barbie, c’est un long travail, mais c’est abordable finalement)
Avec des scarifications quelconques
Avec des hormones
Avec les poils
Avec des relations sociales qui l’oppressent – les effets somatiques du stress -
... Ok pour le vernis à ongles, je cède ...
Là où je pêche, c’est le sport, feignasse que je suis … faut bien qu’il y ait un truc qui n’aille pas. Musclée, a priori, je m’en tire vu ce que je marche et ce que je porte, mais bon, mollasse quand même, j’ai pris des résolutions à la plage, quelques planches … bilan fin août.
A 40 ans, mon corps porte les traces de mon histoire, vergetures, cicatrices, grossesses, peau distendue, c’est ma vie, c’est la vie de toutes les femmes. Je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui si je ne portais pas tout ça sur moi.
Pour conclure :
J’aime mon corps, je lui donne donc :
De l’eau
De la lumière
Du plaisir
* * * * *
Faut-il souffrir pour être belle ? Je ne le crois pas. Par contre il faut avoir souffert pour arrêter avec toutes ces conneries qui asservissent le corps et l’esprit.
Un esprit libre libère aussi le corps et permet de mieux s’ouvrir à la relation aux autres en donnant le meilleur de soi.
* * * * *
Quelques liens pour illustrer, compléter, contredire mon propos (votre participation est bien entendu bienvenue)
https://pouletrotique.com/2016/02/10/liberer-nos-corps-imparfaits/
http://www.caisseepargne-art-contemporain.fr/chantal-fochesato_735.php
https://www.franceinter.fr/emissions/ca-va-pas-la-tete/ca-va-pas-la-tete-21-juillet-2016
http://www.arte.tv/guide/fr/063843-002-A/a-la-recherche-de-soi-2-3?autoplay=1